Bonsoir,
Aujourd'hui Jean-Luc Delarue a tenu une conférence de presse afin de faire taire
certaines rumeurs. Devant plus d'une quarantaine de medias, le journaliste
animateur a annoncé qu'il était atteint d'un cancer de l'estomac. Depuis, nous avons
reçus de très nombreux messages de soutiens, certains vraiment très touchants. Et
à la demande de certains d'entre eux, dont des bloggers, nous ouvrons ce soir
un espace dédié pour soutenir le dur combat de Jean-Luc Delarue.
Nous avons souhaité publier ce soir un billet que nous venons de recevoir de
William qui est particulièrement peiné. Nous transmettrons par ailleurs tous vos
messages d'encouragement à l'intéressé.
Bonsoir Jean-Luc.
Je t'ai vu parler, cet après-midi, je suis un peu sous le choc, tu excuseras mes
pensées qui partent un peu dans tous les sens. J'ai cependant deux ou trois
choses à te dire.
Je te tutoie même si tu ne me connais pas mais, Jean-Luc, aujourd'hui je t'ai vu
comme rarement auparavant et je ne sais pas exprimer correctement mes
sentiments aux gens en les vouvoyant.
Tu fais partie de ma vie télévisuelle depuis si longtemps que je ne compte plus les
années. J'en ai vu des zappings avec toi dedans. Des émissions avec toi (je me
suis couché tard, même, certaines fois, tant le sujet me scotchait...Tu sais les
choisir, tes témoins, va !). Je ne vais pas te parler des années Canal, ça fait trop
souvenir d'ancien combattant, maintenant.
Je t'ai toujours envié, je le confesse, ton élégance. Ta classe à l'antenne. Et
aujourd'hui encore, même dans ce moment difficile, voilà que je te trouve toujours
aussi juste.
Alors je vais tâcher de l'être à mon tour en citant quelqu'un que j'aime beaucoup
et qui disait :
"N'oublies pas, l'aube revient quand même
Même pâle, le jour se lève encore
Etonné, on reprend le corps à corps
Allons-y puisque le jour se lève encore
Le jour se lève encore".
Voilà. Le jour se lève encore.
Toujours. Quelque soit la journée atroce que tu viens de passer.
Et il se lèvera demain avec la certitude pour toi que des milliers d'inconnus,
comme moi, pensent à toi.
Jean-Luc, je t'embrasse. Fort.
À demain. Et au jour d'après. Et à celui d'après encore.
William