LeWeb 2013 a pour sujet le monde dans 10 ans. On y parle services web innovants à l’image du stand FranceTV avec des innovations telles que : interaction avec la télé, le wifi par la lumière, la voiture salon sans chauffeur, des vitres intelligentes dans laquelle vous pourrez regarder dehors mais aussi voir la télé, votre compte Twitter…
Mais en 2025 comment va t’on travailler, être recruté, gérer les ressources humaines ?
Retour vers le Futur en 2025 : Le travail au bureau a commencé à disparaître au profit du télétravail, les premiers robots humanoïdes ont fait leur apparition dans les usines et les entrepôts, votre frigo commande tout seul sur un site commerce en fonction des « datas » de la famille.
À la vitesse où la technologie accélère nos vies au quotidien, il est légitime de penser que le travail aussi, devra s’adapter. Travailler différemment plus longtemps, mais sur des périodes plus courtes est ce que voit les visionnaires croisés ici. Certains scientifiques prétendent qu'il n'est pas absurde de penser que les enfants qui naissent aujourd'hui pourront vivre bien au-delà des 150 ans... Ce simple constat fait réfléchir à la façon dont la notion même de travail va être bouleversée!»
Les grandes tendances du travail et du recrutement en 2025 :
- Les robots : On disait déjà, il y a 30 ans que les robots allaient prendre notre travail, ce n'est pas nouveau. Mais là, ça se concrétise. Des robots qui seront en vente dans cinq à dix ans seront en mesure de reproduire exactement les mêmes gestes qu'un humain... Et déjà actuellement, il y a de nombreuses usines qui sont simplement peuplées de robots, et sans présence humaine». D’ici 10 ans une part de plus en plus significative de la production industrielle ou logistique sera réalisée par des robots intégrant de coordinateurs au comportement très humains.
- La notion de «bureau» et d'entreprise physique évolue : Discussion hier avec Romain un entrepreneur du web qui vient de changer de région de PACA à l’Est (si, si cela existe) : "Mais et tes salariés tu fais comment ?" Réponse : « Ils préfèrent bosser en télétravail et à leur rythme. Ce que je leur demande juste c’est de me dire bonjour sur Skype quand il démarre la journée même si c’est à 12h et au revoir quand il la finisse. j’ai un développeur qui adore bosser la nuit, cela me va bien. » C’est ce que l’on appelle une entreprise virtuelle : pas de bureaux, mais des salariés dont certains en freelance (la notion de contrat de travail évoluera aussi fortement), et des moyens technologiques (environnement de travail collaboratif, chat interne, visio, skype…). Ce modèle se développe à vitesse grand V dans les startup du web. Besoin de se voir ou de se poser quelque part de temps en temps ? Pas de problème il y a des espaces de co-working (le Numa à Paris , le Node à Bordeaux…). Une réunion ? Une visio conférence en UltraHD… On travaillera donc depuis son domicile, dans des espaces de «co-working», dans les transports, au restaurant, dans des parcs... Le «bureau» à l'ancienne existera encore, mais il sera la plupart du temps vide. Il sera un espace de travail aussi éphémère que les autres. Pourquoi s'embêter à se rendre dans un lieu pour effectuer des tâches que l'on peut faire dans n'importe quel autre lieu? L’essence de la vraie écologie n’est-elle pas dans cette réorganisation limitant les transports en voiture ?
- Le changement de culture managèriale : La culture web c’est passer d’un management pyramidal où concentrer le savoir c’est le pouvoir, à une culture de l’influencer où celui qui partage beaucoup a le pouvoir d’entrainer les gens
- L’alternance et le cumul des métiers : Il y a 10 ans qui connaissait les métiers de Community Manager, Social Media Manager, Développeur iPhone, Data Scientist ? Les métiers de demain n’existe pas encore, leur formation non plus, le salarié demain devra réapprendre de nouveaux métiers régulièrement. L'explosion des offres de formation avec les Moocs et l'incitation à se reconvertir vous pousseront à le faire. De même que cumuler plusieurs activités professionnelle, on parle de génération SlashGen, est aujourd'hui à la portée de tous.
- La gestion des RH : La capacité aujourd’hui à exploiter un énorme nombre de données en temps réel qu’elles soient internes ou externes à l’entreprise, les fameuses "Big Data", seront exploitées pour améliorer aussi la gestion des RH. Exemple déjà réel une entreprise américaine a fait analyser l’ensemble des données internes (CV, évaluation de la performance…) et externes (réseaux sociaux). Constat : pas de corrélation entre les critères initiaux de recrutement et les employés le plus performants. Conséquence: révision des dits critères pour un recrutement plus adapté. Chez Altaïde, en tant que pionnier du social recrutement, nous avons commencé à regarder des data issues de nos réseaux sociaux (Linkedin en particulier) pour mesurer la pertinence de nos actions de communication pour vérifier si cela touchant effectivement les bonnes cibles.
Quand on parle monde du travail nous sommes très tournés vers le passé ou l’immédiat. Se projeter dans l’avenir du monde du travail, modifiera très vite votre vision et vous permettra de vous poser les bonnes questions.
Par Jacques Froissant @altaide_jf sur Twitter, l'un de nos ambassadeurs sur le salon LeWEb.