Raison 1 - Pas de tromperie sur la marchandise
Même si certains l’appellent encore « La Cinquième » ou la confondent avec Arte (pour avoir partagé le même canal hertzien), France 5 a bâti une identité forte autour du « décryptage » et de la « connaissance », tout en restant accessible. On sait ce que l’on va y voir, on n’est pas pris en traître.
Raison 2 - Quand y’en a marre, y’a France 5
France 5 c’est d’abord une stratégie de chaîne de complément qui propose une offre alternative. Là où toutes les chaînes gonflent leurs audiences grâce à des comédies populaires et des émissions de téléréalité, France 5 n’a jamais cédé à la tentation du silicone : pas de jeu, pas de divertissement, pas de film. Par exemple, le dimanche soir, tout le monde y va de son blockbuster sauf France 5 (et M6) qui mise sur la contre-programmation et qui attire régulièrement son million de téléspectateurs en proposant un documentaire « conso ».
Raison 3 - On n’est pas pris de haut
France 5, c’est aussi une offre complète de magazines de journée, incarnés par des animateurs à l’image de la chaîne : accessibles, sans prétention et pleins de bon sens. L’incarnation absolue de « l’esprit France 5 » c’est le magazine « C dans l’air ». Moins « microcosme » que Jean-Michel Aphatie, Yves Calvi et sa rédaction jouent la carte de la proximité et gère son débat en bon père de famille.
Raison 4 - Des animateurs qui montent
France 5, c’est la chaîne des transfuges réussis dans laquelle les animateurs s’épanouissent. Daphné Bürki (ex-Canal +), Agathe Lecaron (ex-M6) et bien-sûr, Alessandra Sublet qui après avoir quitté M6 en 2009 s’amuse avec sa bande de chroniqueurs dans l’appartement chaleureux de « C à Vous ». Là encore, une version détendue du « Grand Journal », plus proche de l’apéro entre amis que du diner en ville.
Raison 5 – Des documentaires innovants
France 5, c’est enfin (et surtout) la chaîne des documentaires, qui investit 32 millions d’euros par an dans leur production. La chaîne explore même cette année de nouvelles écritures documentaires dans la tradition du « Factual Entertainment » anglais que l’on peut traduire par « docus divertissants » ou « docus-expérience ». Par exemple, la série documentaire « 200 Km à la ronde », bientôt à l’antenne, qui proposera à des familles de se nourrir avec des produits dont la provenance ne dépasse pas un rayon de 200 km autour de chez eux. On part d’une expérience pour aborder de manière ludique des problématiques de développement durable. Un nouveau genre prometteur, complètement dans l’ ADN de France 5, intelligent et accessible.