France Télévisions remet la plateforme #RacismeOrdinaire à la DILCRA

Fort du succès de la 1ère plateforme de témoignages « Viol, les voix du silence » mise en place en novembre 2012 à l’occasion de la Journée contre les violences faites aux femmes, de son accompagnement avec deux documentaires exceptionnels sur France 2 et France 5 et de son passage de relais au Collectif Féministe contre le viol, le groupe a souhaité réitérer ce dispositif pour le 30ème anniversaire de la marche pour l’égalité et contre le racisme.

France Télévisions a ainsi ouvert en mars dernier une plateforme (*) pour tous ceux qui souhaitent s’exprimer sur le racisme ordinaire : « Contre le racisme ordinaire. Les mots qui font mal » avec une programmation spéciale sur France 2 et France Ô.

Sensibiliser, éduquer et informer pour permettre d'anticiper, d'identifier et de résoudre les situations de discrimination doivent faire l’objet d’un combat permanent. C’est parce que le vivre ensemble se situe au cœur des préoccupations du groupe et dans le prolongement de ses engagements depuis quatre ans en faveur de la diversité que Rémy Pflimlin, Président-directeur général de France Télévisions, a souhaité transmettre et confier ce jour au siège de France Télévisions la gestion de la plateforme de parole à la DILCRA (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme).

En présence de Régis Guyot, préfet, délégué de la DILCRA, et de Rokhaya Diallo, militante associative et journaliste qui est à l’origine de l’opération, Rémy Pflimlin a souhaité que ce nouvel outil vienne compléter les dispositifs mis en œuvre pour renforcer les liens et les partenariats entre l’État, les associations, les collectivités territoriales et les partenaires économiques, sociaux et universitaires .

A ce jour, 1 200 témoignages ont été envoyés par ceux qui vivent ces « petites » discriminations au quotidien. La plateforme a accueilli  53 600 visites, avec en moyenne 11 minutes passées/visite dont 45 % en provenance des réseaux sociaux (Facebook et Twitter). La tonalité des messages témoigne de toute l’ampleur de ces vexations, à la fois pour les minorités issues de l’immigration, mais aussi pour les Français et leur spécificité régionaliste (accent, traditions, etc.). Si parfois il n’y a pas de volonté avérée de nuire, la moquerie et l’ignorance blessent ceux qui en sont victimes.

(*) la plateforme de témoignages est parrainée par Josiane Balasko, Rachida Brakni, Pascal Légitimus, Sonia Rolland, Lilian Thuram et Zaho

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